Comment faites-vous vos choix?

Vous êtes-vous déjà arrêté à tous les choix que vous faites, des plus petits aux plus grands ? Choix de repas, de tenue vestimentaire, choix de voiture, carrière, conjoint, choix de parler ou de se taire, etc.

Les choix font partie inhérente de la vie bien évidemment. Certains choix sont majeurs et ont un impact important sur le déroulement de la vie. D’autres sont mineurs et n’affectent que notre quotidien, mais sans grandes conséquences. Le résultat, la réussite ou l’échec de notre vie provient davantage d’une succession de décisions prises sur une longue période de temps que des événements, circonstances hasardeuses et aléatoires. Mais bien plus encore, vous et moi nous nous définissons par les choix que nous posons. Il y a des choix naturels et des choix spirituels. Dans les 2 cas, c’est notre volonté qui nous amène à faire des choix. Ce que nous voulons nous amène à évaluer des options, à faire des choix et à affecter notre destinée et celle des nôtres.

« La destinée d’une personne n’est pas une question de chance, mais une question de choix. La destinée n’est pas quelque chose à attendre, mais à entreprendre.» William Jennings Bryan

Alors, il est important de s’arrêter et de réfléchir à la manière dont nous posons nos choix, à la façon dont nous prenons nos décisions. Dans ce sens, il a 3 types d’approches qui correspondent à 3 catégories de personnes. Vous reconnaissez-vous ?

 1- Le type passif

Ce qui caractérise le type passif est sa tendance à l’inaction et à la stagnation. La personne passive subit les événements. Elle regarde la vie passée devant elle en s’imaginant ses rêves et les possibilités qui s’offrent à elle, mais tout cela, comme spectatrice, sans s’engager à les réaliser. Le problème dans cette forme de réaction provient d’un phénomène que l’on nomme parfois « impuissance apprise ». La personne passive a la ferme conviction qu’elle ne peut rien changer à sa vie. Elle est arrivée à cette conclusion suite ce qu’on lui a enseigné : « Résigne-toi puisque de toute façon tu ne peux rien y changer ! »

« Nos actions et nos comportements sont le résultat de nos décisions et non de nos conditions » Stephen Covey

2- Le type réactif

En chimie, un réactif est une substance qui entre en réaction à une autre espèce chimique. Il y a des gens comme cela. Ils réagissent aux événements aux circonstances, à ce que pensent ou disent les autres. Ce qui se passe à l’extérieur d’eux définit ce qu’ils sont et ce qu’ils font. Ils sont en mode réactionnel. On peut facilement imaginer le chaos, l’impuissance et l’inconstance d’une vie qui est dictée par tout ce qui se passe autour. S’il fait beau dehors et la température est clémente, ils se sentent bien. Si ce n’est pas le cas, le déroulement de leur journée en est affecté.

3- Le type proactif

Vous ne trouverez pas le mot proactif dans la plupart des dictionnaires. C’est un néologisme, un nouveau mot créé de toute pièce. Il sert à décrire ceux qui sont actifs et qui ont de l’initiative. Littéralement, ils agissent sur les événements. Ils font des choix, prennent des décisions et vont de l’avant. Bien qu’ils subissent l’influence du milieu environnant, ils agissent à partir de ce qu’ils croient, de leurs valeurs et de leurs consciences. Ce qui se passe à l’intérieur d’eux dicte ce qui doit se passer à l’extérieur.

Alors qu’elle votre forme habituelle de réaction ? À quel type vous identifiez-vous ?

Passif/réactif ou proactif ?

  • Je ne peux rien y changer  / Je vais regarder les possibilités
  • Je suis fait comme cela / Je vais tenter de développer de nouvelles attitudes et habitudes
  • Il me met hors de moi / Je vais contrôler mes émotions
  • Il faut que je fasse cela / Je préfère faire cela
  • Je ne peux pas / Je vais essayer
  • Je n’ai pas le temps / Je vais revoir mon planning

Vous êtes peut-être déjà en train de réfléchir et même de réagir à cet article en vous disant : « Dieu n’est-il pas au contrôle de tout ?» Plein de gens sont aux prises avec les effets malheureux de leurs mauvaises décisions en croyant que c’est la volonté de Dieu. Il est facile de se déresponsabiliser ainsi et de blâmer Dieu et diable. Par exemple, une des plus grandes décisions que nous prenons dans la vie est celle de notre mariage, le choix de notre conjoint ou conjointe déterminera la qualité de notre vie. Certaines jeunes filles chrétiennes, en désespoir de trouver un jeune homme qui partage leur foi, se tournent vers le premier qui s’intéresse à elles. En se compromettant ainsi dans leurs valeurs, elles se retrouvent empêtrées dans des différences qui les opposeront pour le reste de leur vie. « Pourquoi Dieu a-t-il permis cela ? La réponse : ce n’est pas son choix, mais leur choix!

Dans beaucoup de domaines de notre vie, nous ne réalisons que très peu la portée de nos choix. Alors prenez quelques instants pour vous arrêter et y réfléchir résoluemnt!