Il n’y a pas de quoi se réjouir ?
L’impact des épreuves se fait ressentir plus que tout dans nos émotions. C’est le cœur qui est atteint. Démotivés, découragés, déprimés, nous aimerions pouvoir sortir de ce brouillard et voir le soleil se montrer à nouveau.
Le vieil adage le dit : « Quand le cœur va, tout va ! » À l’inverse, quand le cœur ne va plus, rien ne va plus. Nous vivons tous ces périodes où rien ne semble nous motiver. Quelqu’un me disait récemment : « il y a une limite à recevoir des coups et à tout supporter. La vie devrait être plus que cela ». Bien sûr, la vie n’est pas qu’une succession d’épreuves. Mais parfois, il faut simplement y jeter un regard différent.
L’apôtre Jacques a dit :
« … regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. » (Jacques 1 : 2-4)
Regardez comme… un sujet de joie !
Dès le début de son texte, Jacques oriente avec précision le regard que nous devons poser sur les épreuves. Il nous montre comment regarder. Il y a donc une manière de voir les choses. Cette façon de considérer les épreuves ou de les interpréter est déterminante puisqu’elle va affecter ce que nous allons éprouver, ressentir. Jacques insère de façon délibérée le mot « joie ». À première vue, cela semble inconvenant. La charge négative que possède l’épreuve nous porte davantage à pleurer ou à nous lamenter et non à nous réjouir. Je vous accorde que dans les premières étapes de l’épreuve, il est difficile d’en éprouver de la joie. À priori, on ne discerne que très peu les bénéfices possibles des moments difficiles.
Récemment, j’ai eu l’occasion de revoir le film de Roberto Benigni « La vie est belle » (La vita è bella), une comédie dramatique. En fait, le drame et la tragédie sont traités de façon légère et humoristique. L’occupation nazie, la vie dans un camp de concentration sont abordées sous le regard du jeu. Le personnage principal du film, le père, fait croire à son fils que les occupations du camp allemand sont en réalité un jeu dont le but serait de gagner un char d’assaut. Bien sûr, cela n’est pas réaliste puisqu’il s’agit d’une fable. Mais, le traitement du scénario nous amène à voir les scènes sous l’angle du divertissement plutôt que sous l’aspect éprouvant et déchirant d’une histoire malheureuse.
“Et […] pourquoi faire rire d’une chose aussi tragique, de la plus grande horreur du siècle ? […] Parce que La Vie est Belle, et que le germe de l’espoir se niche jusque dans l’horreur ; il y a quelque chose qui résiste à tout, à quelque destruction que ce soit. […] le rire nous sauve ; voir l’autre côté des choses, le côté surréel, amusant, ou parvenir à l’imaginer nous empêche de nous briser”
À sa façon, Benigni réussit prodigieusement à nous faire voir les choses différemment, éveillant ainsi des émotions tout autres que celles attendues. Jusqu’à un certain point, l’apôtre Jacques utilise la même stratégie. Il nous amène à une compréhension différente et plus positive des épreuves, et ainsi à éprouver la joie subséquente à cette nouvelle façon de voir : regardez comme un sujet de joie à sachant que…
Vous le savez fort bien, le regard que les optimistes et les pessimistes posent sur un événement n’est pas le même :
- L’optimiste voit le verre à moitié plein /le pessimiste voit le verre à moitié vide
- L’optimiste met les gaz / le pessimiste met les freins
- L’optimiste rit pour oublier / le pessimiste oublie de rire
- L’optimiste va bien quand ça va mal / le pessimiste va mal quand ça va bien
- L’optimiste voit les possibilités dans les impossibilités / le pessimiste voit les impossibilités dans les possibilités
- L’optimiste se parle / le pessimiste s’écoute
- L’optimiste pense qu’une nuit est entourée de deux jours / le pessimiste pense qu’un jour est entouré de deux nuits
Commencer à jeter un regard différent sur ce qui survient nous aide à alléger la douleur et la souffrance. Libérés du poids des émotions négatives, nous pouvons continuer notre marche vers le plein dénouement de l’épreuve et vers un nouvel épanouissement de notre vie.
“Soyez de bonne humeur. Ne pensez pas qu’aux échecs présents, mais pensez aux réussites de demain. Vous vous êtes fixé une tâche difficile, mais vous réussirez si vous persévérez ; et vous trouverez une joie à surmonter les obstacles. Rappelez-vous qu’aucun effort pour atteindre quelque chose de beau n’est jamais perdu “. Hellen Keller
J’ai attrapé il y a longtemps ce que j’appelle le syndrome Pollyana, optimiste envers et contre tout…. Et quand parfois j’oublie, que je me laisse gagner par la force des vents contraire, l’Esprit de Dieu me rappelle un verset, un chant, une anecdote, une parole…..
Faire confiance à Dieu, tout comme le petit garçon fait confiance à son père dans “La vie est belle” c’est le vrai secret…. Il est aux commandes, il m’aime, il sait ce qu’il fait.
Amicalement
Denise et Hervé
merci BON PASTEUR DENIS MORISSETTE sermon extra m a remonter le moral dommage vs etes trop loin
Claire
EGLISE DU ROCHER
PASTEUR DENIS DESPINOIS
1000 TROYES
Nous avons toujours le choix de porter les lunettes selon ce que nous désirons voir ou ne pas voir. Pourtant la seul lunette que nous devrions porter sont celle qui nous permet de lire la parole de DIEU et de ce faire artisan de la volonté de DIEU afin que chacun puisse voir à travers l’autre une vérité sans lunette.
Merci.
Merci pour la fraicheur que vos lettres apportent des les boites électroniques.
Pour moi ce texte est stratégiques dans le sens du savoir , ‘sachant’ veux tout dire pour moi , car j’oublie malheureusement si souvent , sur le coup.
Romains 8-28 aussi dis Or nous savons que Dieu fait concourir toutes choses …(trad. Semeur 2000).
Encore là, ‘savoir’.
J’aimerais coller ça derrière mon front une fois pour toutes, le ‘savoir’, que ce qui arrive va servir à Dieu pour son plan divin, pour moi ou pour un autre.
J’ai assisté à une prestation de Luc Dumont hier, à l’église Nouvelle Vie et j’ai demandé à Dieu de rester dans l’état spirituel dans lequel j’étais pendant ce concert ou la gloire de Dieu était palpable.
J’en reçoit la réponse aujourd’hui.
Maintenant je ‘sais’ comment m’en rappeler:
C’est de voir autrement.
Par les yeux de ma foi, le verre sera à moitié plein 😉