Ne cessez jamais de rêver !

Une des grandes particularités de l’être humain consiste en sa capacité de rêver. Je ne parle pas des rêves que nous faisons lorsque nous dormons, mais de notre capacité à imaginer, à concevoir, à figurer, à visualiser. En fait, la vie est faite de rêves qui nous poussent vers l’avant, qui nous amènent à croître, croire, progresser et à devenir plus.

C’est parce qu’il rêve de marcher que l’enfant va déployer tous ses efforts pour finir par marcher. C’est parce qu’il rêve d’un podium ou d’une médaille que l’athlète va payer le prix du sacrifice. Des rêves ? Nous avons tous. Ils sont une preuve que nous sommes vivants. Une démonstration de la vraie vie. Trouvez-moi quelqu’un qui ne rêve plus et je vous dirai qu’il a cessé de vivre. Il ne fait qu’exister, survivre. Certains s’opposeront en disant que les rêves ne sont que pour les biens-nantis, les fortunés, les privilégiés de ce monde. Je n’y crois pas. Même dans les temps de guerre, les opprimés rêvent de paix et de liberté. Dans la précarité et la pauvreté, le nécessiteux rêve d’une existence meilleure. C’est par le rêve que nous imaginons ce monde différent et c’est par le rêve que ce monde se mettra à changer. C’est parce que nous y rêvons que nous oserons relever nos manches et que nous mettrons à œuvrer à tous ces changements.

Il est vrai qu’il est plus facile de rêvasser que de rêver. Rêver et rêvasser ne sont pas synonymes. Celui qui rêvasse ne laisse que vagabonder son esprit sans but précis. Celui qui rêve s’imagine les choses qu’il veut voir se réaliser. Le rêve repose sur la discipline, les rêveries sur la chance ou le hasard.

Celui qui rêve cultive ce que j’appelle une saine insatisfaction tandis que celui qui rêvasse nourrit des attentes irréalistes, souvent malsaines. Le véritable rêve nous pousse à l’action, à l’activité. Les rêveries ne mènent qu’aux excuses, aux motifs qui font que les choses ne se réalisent pas. Celui qui rêve cherche à s’entourer sachant que seul il n’y arrivera pas. Il cherche à partager son rêve pour qu’il devienne contagieux et se rallie ainsi de précieux collaborateurs qui l’aideront à la réalisation de ce à quoi il aspire. Malheureusement, celui qui rêvasse s’isole, attend, se replie dans sa tour imaginaire en croyant que toutes choses vont se réaliser d’elles-mêmes.

Alors qui êtes-vous vraiment ? Celui qui rêvasse perdu dans le labyrinthe de ses pensées ou celui qui rêve vraiment et qui sait que les rêves sont possibles, mais qu’ils ne se réalisent pas sans actions tangibles. Allez, osez rêver encore et encore. Vos rêves vous propulseront de plus en plus vers la pleine réalisation de ce à quoi vous êtes destinés.